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13 février 2019

Paris
13 février 2019, par Wandern

J’ai eu des nouvelles de Frédéric Metz, et son adresse à Berlin, merci à vous. Il me dit que vous avez parlé de mon sort. À ce propos, je viens de recevoir une publicité qui vous dira mieux que je ne pourrais le faire pourquoi je me suis tourné vers vous :

Implantée à et animée par , publie trois objets reliés par un souci d’ouverture pluridisciplinaire et par la mise en friction de multiples régimes d’écritures : une revue culturelle (arts, idées, littérature), un journal critique d’actualité, ainsi qu’une collection de livres qui interrogent, explorent, déclinent les enjeux de l’acte créatif en suivant des thématiques et des genres littéraires extrêmement variés (conte, essai, roman, récit, poésie…). Éclectique, tant dans les formes que dans les sujets abordés, le catalogue s’apparente à un montage work in progress d’éclats littéraires et artistiques représentatifs du caractère polymorphe de la scène contemporaine.
Pour présenter un aspect spécifique de ses activités, centré sur l’expérimentation de la langue, invite deux de ses auteurs à parler de leurs recherches littéraires, à présenter leurs livres et à lire ou performer leurs textes.
(auteur de ) et (auteur d’ et de ) ont pour point commun d’être passés par le monde des arts plastiques, mais la langue est peu à peu devenue, ces dernières années, la matière de leur travail. C’est à travers cette thématique du frottement entre image et texte, de la dimension plastique de la littérature, que certaines spécificités d’ seront ainsi mises en évidence.

C’est à peu près l’exact contraire de ce que je trouvai chez vous à l’époque où j’avais un œil sur le Terrier de L. L. de Mars et sur l’Institut de démobilisation dont une section s’indiquait de Berlin, d’où surgirent un beau jour les trois volumes sur Büchner.
Quant aux Toupies, elles évoluent, en voilà une performance, vers le monstrueux. En effet, un dénommé Eugène Dubreucq (de surnom « Soi-disant ») a relancé l’objet pour un deuxième jeu. Sa toupie, ou toton de Chardin, chavire, mais ne rompt point avec le Phèdre de Platon traduit par Brahms, le Journal de voyage du coin bon à bord de l’Anthracite, des Poèmes traduits d’auteurs divers (Ritsos, Brassinga, et autres à venir) ou du coin bon, et Prométhée, un oratorio, qui conclura.
W.

Même jour :

La première esquisse du voyage, qui permettra de mieux situer les enjeux et d’apprendre les détails du transit de l’anthracite sibérien, a été décidée en janvier. Le compositeur Francis Gorgé a été invité, et mis dans la confidence. Son accord obtenu, réservation a été faite d’un mökki, terme finlandais pour cottage, du 22 au 29 juin, non loin de Makholma, où vit Jan Eerala, chasseur de sons, ornithologue, ci-devant rat de chambre noire numérisée, et proche de Mäntyluoto, où l’anthracite passe du train au vraquier.

pastels et photo Wandern


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