Cinquième prélude du Livre II, cette pièce — l’une des plus lyriques de ce Livre — se distingue par l’utilisation de la gamme pentatonique. Claude Debussy a écrit plusieurs morceaux pour piano adoptant cette gamme de cinq notes, dont notamment Pagodes, Voiles, La cathédrale engloutie, Les collines d’Anacapri et Bruyères. Dans toutes ces pièces, Debussy se sert de la simplicité mélodique de cette gamme pour apporter fraicheur et lyrisme.
Si vous désirez en savoir davantage sur ce prélude, vous pouvez consulter cette analyse de Brian Alegant (en anglais) qui met en parallèle Bruyères et La fille aux cheveux de lin. Reconsidering Debussy’s Bruyères
article précédent : Les Tierces alternées
article suivant : La Vallée des cloches