Cette chanson de Nino Ferrer, écrite en 1970 sur une musique de Carlos Jobim, raconte l’histoire dramatique d’un amour brisé par un crash de Caravelle.
Ginette Carbone et moi-même avons le plaisir de vous présenter notre version.
Un grand coup de chapeau au fantôme de Bernard Vitet qui a bien voulu, pour l’occasion, souffler dans son bugle.
La rua Madureira
Non, je n’oublierai jamais la baie de Rio
La couleur du ciel, le nom du Corcovado
La Rua Madureira, la rue que tu habitais
Je n’oublierai pas, pourtant je n’y suis jamais allé
Non, je n’oublierai jamais ce jour de juillet
Où je t’ai connue, où nous avons dû nous séparer
Pour si peu de temps, nous avons marché sous la pluie
Je parlais d’amour, toi, tu parlais de ton pays
Non, je n’oublierai pas la douceur de ton corps
Dans le taxi qui nous conduisait à l’aéroport
Tu t’es retournée pour me sourire avant de monter
Dans une Caravelle qui n’est jamais arrivée
Non, je n’oublierai jamais le jour où j’ai lu
Ton nom mal écrit parmi tant d’autres noms inconnus
Sur la première page d’un journal brésilien
J’essayais de lire et je n’y comprenais rien
Non, je n’oublierai jamais la baie de Rio
La couleur du ciel, le nom du Corcovado
La Rua Madureira, la rue que tu habitais
Je n’oublierai pas pourtant je n’y suis jamais allé
Photo : FG
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