« Assezvu.com » tient son signifiant du départ d’Arthur Rimbaud dans ses illuminations. Les Illuminations de Rimbaud ont été mises en musique par Benjamin Britten. L’interprétation qui m’oriente est celle de Ian Bostridge, qui les a lues. Je veux dire que Bostridge a compris Les Illuminations de Rimbaud avant de les chanter. Enregistrement a été fait de cet entendement chez Warner classics, Simon Rattle dirigeant le Berliner Philarmoniker en 2005. Il est possible de voir et écouter Bostridge interpréter le même ouvrage, le LSO cette fois sous la direction de Daniel Harding, à l’occasion d’une promenade anglaise, en 2013. L’issue du « Départ » est assez claire, elle n’est pas drôle.
Ian Bostridge a très heureusement participé en 2000 à l’enregistrement de ce que j’ai traduit pour étrennes par ici. Il s’agit d’un poème de John Milton mis en musique par Georg Friedrich Handel. On le trouve chez Érato, John Nelson dirige l’Ensemble orchestral de Paris, le Bach choir, Christine Brandes, Lynne Dawson, David Daniels, Ian Bostridge et Alastair Miles. On peut visionner un très bref extrait de cette œuvre enregistré au cours d’une autre promenade anglaise, à partir de 52’ 30”.
Afin de nous rincer de ces alcools britanniques, rentrons à Versailles où Les Paladins sont tombés à leur époque. Cette comédie-ballet de Jean-Philippe Rameau n’a pas eu l’heur de plaire à l’époque (1760). Il a fallu révolutionner, faire tomber la tête d’un roi, et deux siècles et plus de patience pour entendre la chose. La voici, et enregistrée sur disque, et disponible sur nos écrans ! Profitons-en. Je vous donne, et l’adresse de la vidéo, et celle du livret.
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