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Assez vu. La vision s'est rencontrée à tous les airs.
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Une courte archive de Weck suivie d’une trop longue note de Meens

encore le marché d’la litt’
20 août 2020, par Dominique

Disque dur

Bolaño meurt. On sonde son ordinateur. On monte un bouquin. On l’édite. On le vend. Je l’achète. Je le lis. Je récris mon testament, à la Foucault : pas d’écrits posthumes.

Et pas d’indication bibliographique.

Note de Meens

Qu’aurait écrit de Wecq à la parution des œuvres complètes de Bolaño ! La préface déclare qu’il se considérait avant tout poète. Vraiment ? Où considérait-il plutôt qu’il avait écrit des poèmes ? comment savoir ? Au lu d’une dizaine de ses poèmes, il est probable qu’il s’est dit poète. Suivent des fictions, cuentos dit-on en espagnol. C’est une forme qui permet de paraître en revue, je suppose, et de toucher quelques pésètes. Au vrai, très décourageant pour qui a applaudi Bolaño. De Bolaño, j’ai applaudi Les détectives sauvages, et El gaucho insufrible, je ne reviens pas là-dessus. Tout le reste ne sort ni la tête ni le bras de la soupe anglo-saxonne qui noie tout le continent américain et plus encore. La critique se démontre une fois de plus très imbécile. Celui-ci dit que le Gaucho insupportable est un pastiche de l’incontournable Argentin, cet autre qu’il évoque Macedonio Fernández. Pas de "faudrait savoir" possible, puisque l’inénarrable Borges sort de Fernández. Bref, il est fort heureux d’avoir lu Bolaño avant ses critiques, thuriféraires, et éditeurs. Ce genre de propos pourrait être tenu à propos d’un nombre incroyable d’auteurs. Je pense à l’instant à Bukowski, dont le site nos consolations nous prévenait de son anniversaire, et à Brautigan, qui a eu droit à ses œuvres poétiques complètes, un moindre mal puisqu’il fut plus près de la source.

Pardon, Jan, de n’avoir été plus bref.

Nous ne disposons de ces images d’aucun nom d’auteur. Avec nos excuses.


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