Le premier prélude du Livre I, Danseuses de Delphes, est le plus ancien de tout le recueil, l’œuvre a été créée par le compositeur lors du concert du 25 mai 1910.
Le titre de la pièce est inspiré par les « Danseuses de Delphes », fragment de sculpture du temple d’Apollon de Delphes
Pour l’orchestration de ces Préludes, j’oublie le coté vaporeux et mystérieux qu’on associe trop souvent à la musique de Debussy, mon envie est de faire ressortir toute la verve et l’acidité également présente dans cette musique. Ainsi, après quelques essais infructueux, j’ai imaginé, ici, ces danseuses en créatures de Botero et j’ai donc invité un tuba et une clarinette basse pour arrondir mon orchestre.
« Le bruit de la mer, la courbe d’un horizon, le vent dans les feuilles, le chant d’un oiseau, déposent en nous de multiples impressions. Et, tout à coup, sans que l’on y consente le moins du monde, l’un de ces souvenirs se répand hors de nous et s’exprime en un langage musical. Il porte lui-même son harmonie ».
Claude Debussy
Voici donc mon orchestration réalisée à l’aide des instruments virtuels créés par Spitfire audio.

Photo : Matt Hart
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